Journée du 2 août 2010
Panne de réveil, nous nous sommes levés a 9h au lieu de 7h30.
Nous sommes allés voir Devi (directrice de l'orphelinat) pour le programme des jours a venir, avec Charlyse, l'autre volontaire. Devi nous a explique qu'elle voulait changer la fonction de certaines pièces : la salle d'étude pour les anglaises devient une salle de jeux de société à côté de la terrasse de toit, également terrain de jeux. Nous avons pour mission de repeindre cette salle. Devi voulait également séparer les filles qui étudient, et celles qui sont dans la vie active. Les anglaises se sont donc retrouvées dans la chambres des ados francaises.
Nous avons également rempli des fiches et fait des photocopies des passeports pour le service d'immigration indien. Nous sommes ensuite allés chercher des chudithar (prononcez chourida) avec Vanita, une fille travaillant à l'orphelinat et étant le lundi en jour de congé. Nous ne pouvions pas être habillées comme en France, car tout doit être caché, y compris les formes. C'est pourquoi même sous nos t-shirts larges de garçons, nous étions encore en décalage. Les chudithar se constitue d'un pantalon large et d'une longue tunique en tissu léger, avec un foulard placé sur la poitrine pour en cacher les formes. Ceci dit, ces vêtements sont élégants et très jolis. Le vendeur étale toutes les tuniques sur la table, on choisit celle que l'on veut sans l'essayer (c'est le vendeur qui choisit la taille pour nous), et on l'ajuste chez le tailleur si besoin. Les garçons ont achetés des chemises légères et pantalons légers, mais cela était moins un problème que pour les filles.
Nous sommes rentrés pour le repas à 12h30, et nous avons joué l'après midi au Monopoly avec les personnes qui ne sont pas occupées : les petits de l'école française n'ont pas cours certains après-midi, certains travaillent et sont en jour de congé, d'autres sont en attente de la rentrée française ou cherchent du travail. Pendant que nous étions en ville, Thibault et Quentin ont déménagé la salle d'étude des anglaises pour pouvoir la repeindre.
Nous sommes allés chercher de la peinture en ville avec Jean-Philippe, qui nous a à la fois servi de guide et de traducteur (l'anglais en accent tamoul n'est pas évident, et cela est une aide pour les réductions de prix). Pour repeindre une pièce complète (6 litres de peinture et deux rouleaux, cela nous a coute 36 euros environ). Les rues principales sont très bruyantes, car à chaque fois que quelqu'un change de direction il doit klaxonner. Le nombre important de scooters complexifie la circulation. Il y a beaucoup de petites boutiques, beaucoup de gens dans la rue, c'est très animé. Les petites rues sont plus calmes, les maisons sont parfois très petites. Nous voyons les gens vivre car tout est ouvert, on ne passe pas inaperçu.
Une fois rentrés, nous avons démenagé les lits et les armoires pour la réorganisation. Nous avons chacun suivit un ou deux enfants pour leurs devoirs. Ce n'est pas évident pour eux, il y a beaucoup de bruit, les enfants et personnes de l'orphelinat vont et viennent, il est difficile de les concentrer.
IndiAmitie
Action en Inde
Mardi 3 août 2010 à 11:12
Commentaires
Par maud96 le Jeudi 5 août 2010 à 10:23
Le bruit est l'une des premières choses qui "frappe" celui qui vient "d'Occident", que ce soit en Afrique, Asie, ou Caraïbes. Entre autres parce que le climat impose que tout soit aéré et ouvert... et dans certaines villes le bruit du klaxon est souvent insupportable (je pense à Bangkok et à Yaoundé, 2 villes où j'ai dormi plus de 15 jours)
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