bonjour a tous,
nous avons passe notre apres midi du jeudi a peindre la 3eme couche du mur orange et la sous-couche du mur oppose. au bout de la 3eme couche, le orange est enfin beau !
nous avons distribue les cadeaux des parrains a Priya et Vanisha, qui en sont tres contentes, nous avons commence a distribuer les teeshirts aux enfants.
Le reste de l'apres midi a ete consacre a la preparation de la veillee, puis au soutien scolaire, le controle de maths de lundi des 4emes approche a grands pas!
Une coupure de courant nous a encore interrompu, elle a meme duree toute la nuit car quentin a malencontreusement eteint l'interrupteur general, nous n'avons donc pas eu de ventilateurs (fan) de la nuit. les autres ont tous tres bien dormis, puisque la coupure n'a duree en realitee qu'une demi heure...
Bonne soiree!
les compas :)
Jean et Marie-Claire (CE2)
IndiAmitie
Action en Inde
Samedi 7 août 2010 à 14:29
Jeudi 5 août 2010 à 11:28
Journee du mercredi 4 aout
Julie et Thibault sont alles en ville chercher de la peinture et de l'argent. Ils ignoraient ou etait la banque, et comptaient sur les passants pour leur indiquer. Malheureusement pour eux, lorsque les indiens ne savent pas, ils preferent indiquer une direction au hasard (on ne refuse jamais un service). Apres de multiples allers retours, ils ont fini par trouver une banque, mais dans celle-ci la carte bancaire ne fonctionnait pas. Ils sont donc revenu bredouille.
Pendant ce temps, Marie a passe la seconde couche de peinture, et Mareva peignait les coins avec habilite. Le resultat est beaucoup mieux, mais peut etre qu'une troisieme couche sera necessaire pour un resultat pleinement satisfaisant. Jean prenait des photos, et Quentin dessinait la piece.
L'apres midi, nous sommes alles voir la mer pres de Auroville. En effet, nous avons prevu d'emmener les enfants a la plage dimanche, ce qui n'est faisable que lorsqu'il y a des scouts a l'orphelinat, a cause du nombre d'animateurs. Nous avons donc fait l'aller retour en reperage des lieux.
Au retour, nous avons fait des groupes d'enfants avec un animateur pour chaque. Un pique nique est prevu pour ce jour, mais le repas etant un peu plus cher qu'un repas normal, il est finance par une amie francaise de Devi.
Ensuite, certains d'entrre nous sont alles en ville, tandis que Julie apprenait quelques notes de piano a Jean Pierre et faisait les devoirs a Marie Claire (8 ans, tres active), et Thibault decouvrait le cricket a la TV avec les garcons et aidait Jean Pierre pour ses devoirs (qui ont dure tard dans la soiree, JP est tres motive).
Jean et Mareva ont assiste a la messe en francais(et quelques passage en tamoul), celebree dans la chapelle de l'orphelinat. C'etait la premiere messe de ce jeune pretre a l'orphelinat, et son homelie a attire l'attention des jeunes par un discours proche de leurs preoccupations et en meme temps novateur pour la culture indienne (il a pris l'exemple d'un garcon qui dit "je t'aime a une fille", pour faire le parallele avec l'amour que porte Jesus sur les hommes). Ici, les filles n'ont pas les memes droits que les garcons, il est irrespectueux de regarder un homme. J.Philippe se sentait mal a l'aise lorsqu'il a accompagne 3 filles blanches en ville, car tous les regards se trournaient vers eux, d'une part par leurs peaux blanches, et d'autre part a cause du fait qu'un indien ne doit pas se promener avec une fille tant qu'elles ne sont pas mariees (c'est encore si la fille est blanche).
Jean a joue au monopoly avec les plus grandes, Quentin dessinait, Thibault continuait les devoirs avec Jean Pierre, et les filles essayaient des demis saaris. Une coupure de courant a mis fin a nos activites respectives et tout le monde est alle se coucher.
Julie et Thibault sont alles en ville chercher de la peinture et de l'argent. Ils ignoraient ou etait la banque, et comptaient sur les passants pour leur indiquer. Malheureusement pour eux, lorsque les indiens ne savent pas, ils preferent indiquer une direction au hasard (on ne refuse jamais un service). Apres de multiples allers retours, ils ont fini par trouver une banque, mais dans celle-ci la carte bancaire ne fonctionnait pas. Ils sont donc revenu bredouille.
Pendant ce temps, Marie a passe la seconde couche de peinture, et Mareva peignait les coins avec habilite. Le resultat est beaucoup mieux, mais peut etre qu'une troisieme couche sera necessaire pour un resultat pleinement satisfaisant. Jean prenait des photos, et Quentin dessinait la piece.
L'apres midi, nous sommes alles voir la mer pres de Auroville. En effet, nous avons prevu d'emmener les enfants a la plage dimanche, ce qui n'est faisable que lorsqu'il y a des scouts a l'orphelinat, a cause du nombre d'animateurs. Nous avons donc fait l'aller retour en reperage des lieux.
Au retour, nous avons fait des groupes d'enfants avec un animateur pour chaque. Un pique nique est prevu pour ce jour, mais le repas etant un peu plus cher qu'un repas normal, il est finance par une amie francaise de Devi.
Ensuite, certains d'entrre nous sont alles en ville, tandis que Julie apprenait quelques notes de piano a Jean Pierre et faisait les devoirs a Marie Claire (8 ans, tres active), et Thibault decouvrait le cricket a la TV avec les garcons et aidait Jean Pierre pour ses devoirs (qui ont dure tard dans la soiree, JP est tres motive).
Jean et Mareva ont assiste a la messe en francais(et quelques passage en tamoul), celebree dans la chapelle de l'orphelinat. C'etait la premiere messe de ce jeune pretre a l'orphelinat, et son homelie a attire l'attention des jeunes par un discours proche de leurs preoccupations et en meme temps novateur pour la culture indienne (il a pris l'exemple d'un garcon qui dit "je t'aime a une fille", pour faire le parallele avec l'amour que porte Jesus sur les hommes). Ici, les filles n'ont pas les memes droits que les garcons, il est irrespectueux de regarder un homme. J.Philippe se sentait mal a l'aise lorsqu'il a accompagne 3 filles blanches en ville, car tous les regards se trournaient vers eux, d'une part par leurs peaux blanches, et d'autre part a cause du fait qu'un indien ne doit pas se promener avec une fille tant qu'elles ne sont pas mariees (c'est encore si la fille est blanche).
Jean a joue au monopoly avec les plus grandes, Quentin dessinait, Thibault continuait les devoirs avec Jean Pierre, et les filles essayaient des demis saaris. Une coupure de courant a mis fin a nos activites respectives et tout le monde est alle se coucher.
Jeudi 5 août 2010 à 8:50
Journee du mardi 3 aout
Nous avons commence la peinture l'apres midi, en peignant un mur en orange. Tout le monde s'y est mis, y compris quelques personnes de l'orphelinat comme J. Philippe ou Geetha (elle s'occupe du menage, 23 ans), sur un fond de musique tamoul. Nous avons peint sur du vert, et de plus nous avons dilue la peinture a l'eau comme indique. Nous nous sommes rendu compte que la peinture etait du coup trop liquide et donc pas assez opaque pour masquer l'ancienne couche. Pour ce mur, nous allons donc passer plusieurs couches, et pour les autres nous allons faire d'abord une sous couche de blanc et ne pas diluer la peinture.
L'ambiance etait joyeuse, l'appareil photo a bien servi !
Nous avons discute politique avec J.Philippe qui va venir en France mais qui est en attente de visa. Les demarches sont plus compliquees avec les enfants qui n'ont pas de nom de famille, a cause de leur abandon par leurs parents.
En demenageant la salle d'etude, nous avons retrouve des livrets presentant l'orphelinat pour les 25 ans de celui ci. Ce sont les enfants et des connaissances de l'orphelinat qui ont ecrit des textes en l'honneur de leur Maman (Soeur Andrea, decedee en fevrier 2009), dont ils nous parlent souvent. Beaucoup ont ete affectes par sa disparition, ils lui sont tres reconnaissants.
Apres la peinture, nous avons fait les devoirs aux enfants revenus de l'ecole et du lycee, a une eleve de primaire, a 2 enfants de 5eme, des cours de francais a des petites anglaises, a une fille de 1ere ES.
La coupure de courant nous a interrompu car il fait nuit tot, donc on a fait le rosaire.
Mareva et Marie ont passe du temps dans la chambre des filles, discussions et coiffure.
Notre estomac se porte a merveille, il supporte bien le changement brusque de taux de concentration des epices.
En discutant avec J.Philippe, nous avons compris qu'ils n'osent pas nous refuser quelque chose, si ca les embete il trouve des raisons detournees , essaye de nous convaincre que ce n'est pas possible, ou pas a faire. Nous devons donc faire attention pour comprendre si il y a un probleme, et insister pour qu'ils nous expliquent.
Le budget de l'orphelinat est assez serre. Seuls les dons des parrains et marraines de France et d'Inde (certaines familles des enfants) font vivre l'orphelinat. Une fois encore, nous devons insister pour financer les activites que nous proposons, ils n'osent pas nous demander et prefere se priver.
Thibault et les anglaises :
Nous avons commence la peinture l'apres midi, en peignant un mur en orange. Tout le monde s'y est mis, y compris quelques personnes de l'orphelinat comme J. Philippe ou Geetha (elle s'occupe du menage, 23 ans), sur un fond de musique tamoul. Nous avons peint sur du vert, et de plus nous avons dilue la peinture a l'eau comme indique. Nous nous sommes rendu compte que la peinture etait du coup trop liquide et donc pas assez opaque pour masquer l'ancienne couche. Pour ce mur, nous allons donc passer plusieurs couches, et pour les autres nous allons faire d'abord une sous couche de blanc et ne pas diluer la peinture.
L'ambiance etait joyeuse, l'appareil photo a bien servi !
Nous avons discute politique avec J.Philippe qui va venir en France mais qui est en attente de visa. Les demarches sont plus compliquees avec les enfants qui n'ont pas de nom de famille, a cause de leur abandon par leurs parents.
En demenageant la salle d'etude, nous avons retrouve des livrets presentant l'orphelinat pour les 25 ans de celui ci. Ce sont les enfants et des connaissances de l'orphelinat qui ont ecrit des textes en l'honneur de leur Maman (Soeur Andrea, decedee en fevrier 2009), dont ils nous parlent souvent. Beaucoup ont ete affectes par sa disparition, ils lui sont tres reconnaissants.
Apres la peinture, nous avons fait les devoirs aux enfants revenus de l'ecole et du lycee, a une eleve de primaire, a 2 enfants de 5eme, des cours de francais a des petites anglaises, a une fille de 1ere ES.
La coupure de courant nous a interrompu car il fait nuit tot, donc on a fait le rosaire.
Mareva et Marie ont passe du temps dans la chambre des filles, discussions et coiffure.
Notre estomac se porte a merveille, il supporte bien le changement brusque de taux de concentration des epices.
En discutant avec J.Philippe, nous avons compris qu'ils n'osent pas nous refuser quelque chose, si ca les embete il trouve des raisons detournees , essaye de nous convaincre que ce n'est pas possible, ou pas a faire. Nous devons donc faire attention pour comprendre si il y a un probleme, et insister pour qu'ils nous expliquent.
Le budget de l'orphelinat est assez serre. Seuls les dons des parrains et marraines de France et d'Inde (certaines familles des enfants) font vivre l'orphelinat. Une fois encore, nous devons insister pour financer les activites que nous proposons, ils n'osent pas nous demander et prefere se priver.
Thibault et les anglaises :
Mardi 3 août 2010 à 11:18
Journee du mardi 3 aout
Julie et Jean sont alles faire des courses pendant que les autres compas nettoyaient la salle d'etude et les tables. Quelques filles nous ont aides dans le nettoyage en musique.
Le changement des chambres n'a pas plu aux filles, car cela boulverse leurs habitudes qu'elles avaient prises depuis 6 ans.
Les garcons qui ont moins de 14 ans dorment dans le batiment des filles dans une chambre a part ( ils sont 3). Les autres garcons plus vieux dorment dans un autre batiment, ils sont 5.
Cette apres midi nous allons commencer a repeindre la salle de jeux. Nous avons choisi du jaune et du orange.
Julie et Jean sont alles faire des courses pendant que les autres compas nettoyaient la salle d'etude et les tables. Quelques filles nous ont aides dans le nettoyage en musique.
Le changement des chambres n'a pas plu aux filles, car cela boulverse leurs habitudes qu'elles avaient prises depuis 6 ans.
Les garcons qui ont moins de 14 ans dorment dans le batiment des filles dans une chambre a part ( ils sont 3). Les autres garcons plus vieux dorment dans un autre batiment, ils sont 5.
Cette apres midi nous allons commencer a repeindre la salle de jeux. Nous avons choisi du jaune et du orange.
Mardi 3 août 2010 à 11:12
Journée du 2 août 2010
Panne de réveil, nous nous sommes levés a 9h au lieu de 7h30.
Nous sommes allés voir Devi (directrice de l'orphelinat) pour le programme des jours a venir, avec Charlyse, l'autre volontaire. Devi nous a explique qu'elle voulait changer la fonction de certaines pièces : la salle d'étude pour les anglaises devient une salle de jeux de société à côté de la terrasse de toit, également terrain de jeux. Nous avons pour mission de repeindre cette salle. Devi voulait également séparer les filles qui étudient, et celles qui sont dans la vie active. Les anglaises se sont donc retrouvées dans la chambres des ados francaises.
Nous avons également rempli des fiches et fait des photocopies des passeports pour le service d'immigration indien. Nous sommes ensuite allés chercher des chudithar (prononcez chourida) avec Vanita, une fille travaillant à l'orphelinat et étant le lundi en jour de congé. Nous ne pouvions pas être habillées comme en France, car tout doit être caché, y compris les formes. C'est pourquoi même sous nos t-shirts larges de garçons, nous étions encore en décalage. Les chudithar se constitue d'un pantalon large et d'une longue tunique en tissu léger, avec un foulard placé sur la poitrine pour en cacher les formes. Ceci dit, ces vêtements sont élégants et très jolis. Le vendeur étale toutes les tuniques sur la table, on choisit celle que l'on veut sans l'essayer (c'est le vendeur qui choisit la taille pour nous), et on l'ajuste chez le tailleur si besoin. Les garçons ont achetés des chemises légères et pantalons légers, mais cela était moins un problème que pour les filles.
Nous sommes rentrés pour le repas à 12h30, et nous avons joué l'après midi au Monopoly avec les personnes qui ne sont pas occupées : les petits de l'école française n'ont pas cours certains après-midi, certains travaillent et sont en jour de congé, d'autres sont en attente de la rentrée française ou cherchent du travail. Pendant que nous étions en ville, Thibault et Quentin ont déménagé la salle d'étude des anglaises pour pouvoir la repeindre.
Nous sommes allés chercher de la peinture en ville avec Jean-Philippe, qui nous a à la fois servi de guide et de traducteur (l'anglais en accent tamoul n'est pas évident, et cela est une aide pour les réductions de prix). Pour repeindre une pièce complète (6 litres de peinture et deux rouleaux, cela nous a coute 36 euros environ). Les rues principales sont très bruyantes, car à chaque fois que quelqu'un change de direction il doit klaxonner. Le nombre important de scooters complexifie la circulation. Il y a beaucoup de petites boutiques, beaucoup de gens dans la rue, c'est très animé. Les petites rues sont plus calmes, les maisons sont parfois très petites. Nous voyons les gens vivre car tout est ouvert, on ne passe pas inaperçu.
Une fois rentrés, nous avons démenagé les lits et les armoires pour la réorganisation. Nous avons chacun suivit un ou deux enfants pour leurs devoirs. Ce n'est pas évident pour eux, il y a beaucoup de bruit, les enfants et personnes de l'orphelinat vont et viennent, il est difficile de les concentrer.
Panne de réveil, nous nous sommes levés a 9h au lieu de 7h30.
Nous sommes allés voir Devi (directrice de l'orphelinat) pour le programme des jours a venir, avec Charlyse, l'autre volontaire. Devi nous a explique qu'elle voulait changer la fonction de certaines pièces : la salle d'étude pour les anglaises devient une salle de jeux de société à côté de la terrasse de toit, également terrain de jeux. Nous avons pour mission de repeindre cette salle. Devi voulait également séparer les filles qui étudient, et celles qui sont dans la vie active. Les anglaises se sont donc retrouvées dans la chambres des ados francaises.
Nous avons également rempli des fiches et fait des photocopies des passeports pour le service d'immigration indien. Nous sommes ensuite allés chercher des chudithar (prononcez chourida) avec Vanita, une fille travaillant à l'orphelinat et étant le lundi en jour de congé. Nous ne pouvions pas être habillées comme en France, car tout doit être caché, y compris les formes. C'est pourquoi même sous nos t-shirts larges de garçons, nous étions encore en décalage. Les chudithar se constitue d'un pantalon large et d'une longue tunique en tissu léger, avec un foulard placé sur la poitrine pour en cacher les formes. Ceci dit, ces vêtements sont élégants et très jolis. Le vendeur étale toutes les tuniques sur la table, on choisit celle que l'on veut sans l'essayer (c'est le vendeur qui choisit la taille pour nous), et on l'ajuste chez le tailleur si besoin. Les garçons ont achetés des chemises légères et pantalons légers, mais cela était moins un problème que pour les filles.
Nous sommes rentrés pour le repas à 12h30, et nous avons joué l'après midi au Monopoly avec les personnes qui ne sont pas occupées : les petits de l'école française n'ont pas cours certains après-midi, certains travaillent et sont en jour de congé, d'autres sont en attente de la rentrée française ou cherchent du travail. Pendant que nous étions en ville, Thibault et Quentin ont déménagé la salle d'étude des anglaises pour pouvoir la repeindre.
Nous sommes allés chercher de la peinture en ville avec Jean-Philippe, qui nous a à la fois servi de guide et de traducteur (l'anglais en accent tamoul n'est pas évident, et cela est une aide pour les réductions de prix). Pour repeindre une pièce complète (6 litres de peinture et deux rouleaux, cela nous a coute 36 euros environ). Les rues principales sont très bruyantes, car à chaque fois que quelqu'un change de direction il doit klaxonner. Le nombre important de scooters complexifie la circulation. Il y a beaucoup de petites boutiques, beaucoup de gens dans la rue, c'est très animé. Les petites rues sont plus calmes, les maisons sont parfois très petites. Nous voyons les gens vivre car tout est ouvert, on ne passe pas inaperçu.
Une fois rentrés, nous avons démenagé les lits et les armoires pour la réorganisation. Nous avons chacun suivit un ou deux enfants pour leurs devoirs. Ce n'est pas évident pour eux, il y a beaucoup de bruit, les enfants et personnes de l'orphelinat vont et viennent, il est difficile de les concentrer.